Sunday, March 14, 2010

"Si le climat était une banque, ils l'auraient déjà sauvé"

L'intervention de Hugo Chávez (en qualité d'un porte-parole des pays de l'AUBE) au Sommet du Changement climatique de Copenhague est la plus grande concentration de vérités par la seconde qu'il s'est rendu dans un forum international depuis l'intervention d'Erdogan dans Davos.
Le discours intégral du Président de la Venezuela peut être lu ici.
Pour les plus vagues, ici je vous laisse une partie condensée de son intervention :
"Quand l'empire parle d'une liberté, il parle de la liberté pour presser, pour envahir, pour assassiner, pour anéantir, pour exploser, c'est sa liberté et Rousseau ajoute la phrase salvatrice : seulement la loi libère.
Il y a quelques pays qui jouent à qu'ici il n'y a pas de document, parce qu'ils ne veulent pas précisément de loi, ils ne veulent pas de norme, parce que l'inexistence de cette norme leur permet de jouer sa liberté exploitante, sa liberté irrésistible. Faisons un effort et pressons ici et dans les rues pour qu'ici sorte un compromis, sorte un document qu'il compromet aux pays les plus puissants de la terre."
"Un fantôme parcourt les rues de Copenhague et marche entre nous dans cette salle : ce fantôme épouvantable que presque personne ne veut nommer est le capitalisme"
", Pour sauver à l'espèce humaine, il faut changer le système (...) si le capitalisme résiste, nous sommes obligés à donner la bataille et à ouvrir les chemins du salut de l'espèce humaine, en levant les drapeaux de l'égalité, de la justice et du vrai humanisme".
"La thèse du capitalisme, le développementisme infini, est un modèle destructif, acceptons-le."
Et à tout cela je dis : "Ramén!".

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